Bonne année!

Les bonnes résolutions de la nouvelle année. Elles tiennent…. plus ou moins longtemps. On a beau en être conscient et plaisanter sur le sujet autant que possible, pourtant on se dit souvent en secret au premier jour de l’an : « allez, cette fois-ci, je vais… »
On tient à marquer le passage à la nouvelle année d’un bon présage, pour forcer cette nouvelle année à partir « du bon pied ». Selon Mircéa Éliade, le célèbre historien des religions, les célébrations de nouvelles années marquent le retour au point zéro du cycle du temps, le retour à un idéal primitif et originel d’où commencera un nouveau cycle.
La date elle-même varie d’un calendrier à un autre, mais elle se situe la plupart du temps à une période de renouveau, généralement entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps dans nos régions septentrionales. Pour les régions tropicales, les saisons sont moins sensibles, mais la date choisie suggère un temps du renouveau : en Égypte ancienne, le passage à la nouvelle année était calé sur les crues du Nil qui apportaient les limons fertiles, promesse d’abondance de la prochaine récolte.
Il existe de nombreux rite de purification pour accorder tous les possibles à ce nouvel âge tout neuf : au Japon, on va au temple pour se purifier en assistant au 108 coups de gong donnés lors du passage à la nouvelle année, censés symboliser les pêchés accumulés  .
Ceci étant, les babyloniens avaient une autre technique : au lieu de se purifier des fameux 108 péchés théoriques, ils s’en donnaient jusqu’à plus soif, la nouvelle année étaant marquée par une période de « non-temps » agrémentée de toutes sortes de festivités orgiaques.
Pour être honnête, je dois dire qu’il y avait également des processions où le roi prenant en charge tous les pêchés du peuple qu’il transférait à deux statuettes ensuite brûlées, ce qui laissait – tout aussi théoriquement- tout ce petit monde propre comme un sou neuf pendant un an.
Et vous, votre passage en 2017, plutôt japonais ou plutôt babylonien?

Concert à l’église Saint Merri de Paris

C’était samedi 28 novembre.
Un concert à l’atmosphère particulière : C’était le premier concert de reprise de L’Accueil Musical de l’église Saint Merry après les attentats du 13 Novembre. Nous avons failli annulé, j’ai très peu communiqué sur ce concert. L’idée était d’inviter les amis et les amis des amis autour de gens sympathiques comme Schubert, Schumann, Paganini et les autres.
Au final, une petite centaine de personnes, dont beaucoup, beaucoup de visages amis. Merci! Il est des concerts où l’interprète reçoit beaucoup plus qu’il ne donne.

Un grand merci à Adrien Perreau d’avoir capté ces quelques images

ALA.NI « Partons en live » sur France Inter – André Manoukian

Ce soir nous passons sur France Inter pour la magnifique émission de André Manoukian « Partons en live ». Rob Updegraff, le guitariste de Ala.ni nous est arrivé de Londres : nous sommes en trio maintenant. La guitare et la harpe crée un univers tout en couleurs délicates autour de la voix d’Ala.Ni… un régal à jouer. Nous avons partagé le plateau avec Sages Comme des Sauvages, Ben Mazué, Luciole et Grand Corps Malade, lequel sort un album particulier : un « devoir » donné à des auteurs-compositeurs qu’il aime, qu’il admire… Renaud, Aznavour, Boringher, Orsenna, Cheral et bien d’autres ont planché sur le thème « il nous restera ça ». J’ai entendu la touchante « résiliation » de Ben Mazué sur la plateau.Et surtout ne manquez pas ce soir « Pocahontas » de Grand Corps Malade en deuxième partie d’émission. J’en est encore un goût tendre-amer dans la gorge. Un grand Merci à Alexis Goyer de m’avoir donné ces clichés supplémentaires. (Crédit Photo: Alexis Goyer)

alani partons en live

Grand corps malade partons en live

sages comme des images

Morzine… Insolite

J’ai toujours quelques « perles » à raconter lors de mes tournées. Un jour, j’écrirai un livre là-dessus.
Cet été, le moment le plus insolite a été Morzine.
C’était la veille des Harleys days… comptez environ 5000 bikers dans une petite station de montagne et une harpiste déchargeant son instrument dans une église… totalement vide.
Suite à un malentendu entre l’office du tourisme et la paroisse, personne n’était là pour m’accueillir. Je ne demande pas le tapis rouge… mais un minimum d’accueil tout de même.
Au vu des bikers et du peu de publicité autour de mon récital, j’étais 1) fulminante 2) prête à partir quand quelques personnes sont arrivées pour demander si le concert avait bien lieu. Finalement, vers 21h, il y avait un peu plus d’une soixantaine de personnes. Alors pourquoi pas… Et c’est là que je réalise, que nous réalisons tous, à vrai dire … que n’ayant pas eu accès à la sacristie, il n’y a pas de lumière.
Je commence le concert, me congratulant in petto de consacrer toujours un peu de temps au travail les yeux fermés. Arrivé au Carnaval de Venise, cela devient vraiment difficile : je ne vois plus mes mains, nous sommes dans le noir total. Une jeune femme se lève subitement et part chercher tous les cierges de l’église.
C’était finalement un moment rare, que j’aurais regretté de ne pas avoir vécu. La musique en concert, c’est tout de même tellement plus vivant qu’en enregistrement. Voir l’artiste jouer, c’est beau, mais d’une certaine manière, cela détourne un peu d’attention de la musique elle-même.
On dit souvent que quand un sens manque les autres s’en trouvent développés. Le public a eu la sensation d’une écoute décuplée… moi, j’ai eu la sensation de la présence du publique au centuple…
Au final, c’était très impressionnant.

Souvenirs de l’été 2015

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C’était un fort bel été… j’ai tellement de monde à remercier.
Un grand merci l’abbé Rieux, à Jean-Claude Schepers, à Monsieur Bedos, Jean et Jeanine Fernandez pour les concerts autour de Gruissan. Je retiens de ces 5 jours la magnifique église de Gruissan, la grande culture musicale du père Rieux, la gentillesse des habitants de Caves et leur tarte aux abricots, et la tombe du duc de Montmorency à l’église du Grau d’Agde.
Une pluie de remerciement pour Iain Clever de Chamonix qui m’a accueillie avec toujours autant d’efficacité (et d’humour), merci au maire de Combloux et à Maud de l’office du tourisme de Combloux pour avoir organisé ce charmant « concert sur l’herbe » avec le Mont Blanc pour toile de fond.
Une bien belle escale au festival des musicales de Grillon, où j’ai eu le bonheur de jouer avec Fabrice Bihan…
Après le Vaucluse et la Savoie, c’était la Bretagne, en grande partie avec la chanteuse Françoise Hautfenne. J’ai pu rejouer à Fréhel et conjurer le sort : il y a deux ans, j’ai cassé une fourchette en plein concert. Heureusement, un monsieur avait un tournevis ad hoc.
De la redescente vers l’Espagne, j’ai un souvenir ému du musée Ernest Cognacq (Merci à Christelle Rivaland) de l’île de Ré qui baignait toujours dans sa lumière si spéciale, je réserve une mention spéciale à Marie-Anne Pinçon, Michel Fauquet et Claude Cambriel pour leur grande efficacité et leur aide précieuse lors des concerts de Gujan Mestras, Tosse et Ondres.

Concert avec Fabrice Bihan pour les Musicales de Grillon

Un des grands moment de cet été : un concert en duo avec Fabrice Bihan.
Fabrice a été jusque très récemment le violoncelliste du très fameux quatuor Debussy. Il est actuellement professeur au Conservatoire National Supérieur de Lyon. Plus D’infos sur Fabrice Bihan, c’est ICI
Ce duo violoncelle et harpe est né d’une belle amitié, de notre goût pour la belle musique et la musique dans toutes ses expressions. Cela fait un moment que nous voulions jouer ensemble et le festival des musicales de Grillon a été la bonne occasion pour enfin faire croiser nos agendas. Notre concert est conçu comme un parcours de saveurs musicales, de la période classique aux musiques de notre temps au gré de nos envies et découvertes musicales du moment. Le thème de cette fois-ci était « méditation » : Thais bien sûr, mais aussi du Tchaikovsky, Bloch, Bruch, et même un peu de musique contemporaine avec deux oeuvres de Philippe Hersant et une de Arvo Part.

Les concerts de l’été

Languedoc-Roussillon
Eglise Notre dame du Grau, Grau d’Agde – 2  Juillet « Vin, patrimoine et musique », 18h30
Eglise de Caves – Caves – 3 Juillet, 21h
Eglise de Port la Nouvelle – Port la Nouvelle
Eglise notre dame de L’assomption- Gruissan- 7 Juillet
Haute Savoie
Chamonix – Temple –  9 Juillet 21h
Morzine Eglise Sainte Marie Madeleine – 10 Juillet- 21h
Les Houches – église – 15 Juillet 17h
Argentières – église – 15 Juillet 21h
La Clusaz – église Sainte Foy – 16 Juillet 20h30
Vaucluse
Grilllon – Festival des musicales de Grillon- Capitainerie templière- avec FAbrice Bihan – 19 Juillet 20h30
Bretagne
Fréhel – église – 21 Juillet 21h
Saint Lunaire – 22 Juillet avec Françoise Hautfenne
Loc Mariaquer – 23 Juillet avec Françoise Hautfenne
Saint Jacut de la Mer – abbaye – 27 Juillet avec Françoise Hautfenne
Moncontour – 28 Juillet avec Françoise Hautfenne
Charentes Maritimes
Île d’Oléron- église de Saint Pierre d’Oléron – 29 Juillet 21h
Ile de Ré – jardins du musée Ernest Cognacq : 30 Juillet 21h
Gironde
Gujan Mestras – centre d’arts – 1 Août 21h
Cap Ferret- église de Petit Piquey – 2 Août 20h30
Lacanau – église Saint Vincent – 3 Août 21h
Mimizan 5 Août
Les Landes
Tosse – église de Tosse-  4 Août 21h
Ondres – église de Ondres – 6 Août 21h.

Quoi de neuf sur le pupitre Juin 2015

Première mondiale de la Fantaisie de Françoise Choveaux

Le 13 Juin prochain, j’aurai l’honneur de faire la création mondiale de la Fantaisie de Françoise Choveaux : Fantaisie op 202 sur l’épitaphe de John Keats  » ci-gît celui dont le nom était écrit sur l’eau. »
Françoise m’a écrit cette fantaisie pour mon prochain album, Black Swan où il sera question de romantisme sombre. Il aurait fallu que je me décide sur un poème en particulier… quel choix difficile! Endymion? Hypérion? Finalement, j’ai opté pour son épitaphe, faisant ainsi référence à l’ensemble de son oeuvre.

Quoi de neuf sur le pupitre Mai 2015

Choeur « les métaphores » et Maud Hamond-Loisance

Une magnifique rencontre… c’était lors du Festival Vochora à Tain l’hermitage: la ceremony of carols de Benjamin Britten avec le choeur Métaphores conduit par Maud Hamond-Loisance. Une très belle collaboration…
Forcément, ça donne des envies. Il est question d’un album pour choeur de femme et harpe. Bientôt plus d’info!

Vernissage de l’exposition « les ailes de l’insolite » de Philippe Frutier »

J’ai eu le bonheur de faire un concert lors du vernissage de l’exposition de mon ami Philippe Frutier. J’ai toujours trouvé que ses photos, vibrent de musique, bruissent d’harmonies, murmurent en rythme. D’ailleurs son album trône sur mon étagère juste à côté de ma harpe. Là aussi, un projet sur le feu. Quelques photos ici, d’autres seront sur ma page Facebook.
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